Pascal Vianin

Après mes études de psychologie, j’ai travaillé comme assistant de recherche dans le laboratoire de psychologie des perceptions à l’Université de Genève et où je réalise une thèse de doctorat en 1999. Parallèlement à mon travail d’assistant, je suis engagé en 1996 comme psychologue chercheur à l’hôpital psychiatrique de Cery, à Lausanne (section Minkowski). Ce travail se poursuivra à Copenhague, puis à Lyon, et se concrétisera par plusieurs publications scientifiques.

En 2001, je m’intéresse aux programmes de remédiation cognitive développés dans les pays anglo-saxons et qui montrent des résultats prometteurs. Après un séjour à Londres, je développe dès 2002 ce qui deviendra la thérapie de remédiation cognitive pour personnes souffrant de schizophrénie (RECOS). Pour enrichir ma pratique clinique, je me forme à la psychothérapie cognitive et comportementale entre 2004 et 2006 (diplôme de formation continue à l’Université de Genève).

Dans le cadre de mon activité de chercheur et de clinicien au département de psychiatrie du CHUV (2001 – 2020), j’ai animé de nombreuses formations à Lausanne (Cours CEPUSPP, formation continue UNIL-EPFL), ainsi que dans d’autres pays francophones (DU de remédiation cognitive à l’Université de Lyon, FORMACAT). Le titre de Privat-Docent de la Faculté de Biologie et Médecine (FBM) de l’Université de Lausanne m’a été décerné en 2015.

En 2016, j’ai décidé d’ouvrir le CNTP pour répondre aux nombreuses demandes de remédiation cognitive et pour favoriser la réinsertion sociale et professionnelle des personnes qui en bénéficient.

Stéphanie Cange-Chautems

Formée dans un premier temps en neuropsychologie, j’ai réalisé mes premières expériences professionnelles en milieu hospitalier en soins aigus et en neuro- rééducation (Réseau hospitalier neuchâtelois et Institution Lavigny).

C’est en rencontrant une patientèle en clinique psychiatrique privée dans le cadre de bilans cognitifs et afin d’offrir un plus large éventail de prises en charge que je me suis formée en psychothérapie. J’ai obtenu mon titre en psychothérapie durant l’année 2022 et celui en neuropsychologie en 2023. Après cinq ans dans un centre privé en psychiatrie et psychothérapie, j’ai travaillé en délégation en cabinet privé à Monthey. J’ai rejoint l’équipe du CNTP en 2020 et me suis formée à la thérapie RECOS grâce à l’accompagnement de Pascal Vianin.

Je travaille actuellement exclusivement à Lausanne au CNTP du mardi au vendredi. Je reçois une patientèle dès l’âge de 16 ans, présentant toute problématique psychiatrique ou neurologique. Je réalise des bilans neuropsychologiques, ainsi que des prises en charge psychothérapeutiques, remboursées par l’assurance de base.

Alessandro Tremea

Convaincu que les croyances, les émotions et les pensées s'influencent mutuellement et façonnent nos comportements, j’ai orienté ma carrière vers la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), en suivant une formation au MAS en Psychothérapie de l’Université de Lausanne dès 2017.

Mes premières expériences professionnelles se sont déroulées dans le domaine des addictions, où j'ai combiné une activité clinique avec des interventions de prévention. C’est dans ce contexte que j’ai découvert l’efficacité de la pleine conscience (mindfulness), et que j’ai rapidement intégrée dans ma pratique auprès de ma patientèle.

Travaillant régulièrement avec des patients présentant des troubles de la personnalité, j’ai découvert la thérapie des schémas de Young, un outil puissant pour conceptualiser les difficultés de mes patients et leur proposer des interventions psychothérapeutiques intégratives et adaptées à leurs besoins.

En 2021, j'ai débuté une pratique privée sous délégation psychiatrique. Depuis 2023, j’exerce mon activité au CNTP, où je combine la remédiation cognitive et la TCC dans ma pratique clinique. Mon approche s’inspire des principes de la troisième vague de la TCC, davantage axés sur le travail avec les émotions.

Récemment, je me suis spécialisé dans l’évaluation et le suivi des personnes atteintes du syndrome du Covid long, un domaine où la remédiation cognitive et l’adaptation du quotidien aux capacités jouent un rôle central dans l’amélioration de la qualité de vie des patients. Avec mes collègues, je me bats pour que ce trouble soit pleinement reconnu par le monde médical et les assurances.